Rendre la production et la consommation belges plus favorables à la biodiversité
La Belgique a une empreinte écologique élevée. Sa population dense, ses modes de production et de consommation spécifiques et ses volumes élevés d'importations, d'exportations et de transits exercent une pression importante sur la biodiversité. Cette pression s'étend au-delà du territoire belge car la Belgique est un grand importateur de matières premières et de produits. Il en résulte une perte, une fragmentation et une dégradation des habitats naturels et des écosystèmes, tels que les forêts, les savanes, les zones humides, les mangroves, les rivières. Pour assurer la durabilité et la résilience des différents secteurs économiques, il est impératif de modifier les modes de consommation et de production belges. La prise en compte des impacts sur la biodiversité est cruciale. Ce changement sera bénéfique et améliorera la biodiversité en Belgique et à l'étranger.
Les cinq objectifs :
- Produits agricoles et animaux
À l'horizon 2030, 8 000 000 tonnes/an de produits agricoles et 3 500 000 tonnes/an de produits animaux disponibles sur le marché belge sont produits localement avec au minimum un impact neutre sur la biodiversité. - Zones de production primaire
À l'horizon 2030, 500 000 hectares de production primaire en Belgique ont au minimum un impact neutre sur la biodiversité - Produits primaires importés
À l'horizon 2030, 38 500 000 tonnes/an de produits primaires importés en Belgique ont au minimum un impact neutre sur la biodiversité - Surplus alimentaire
À l'horizon 2030, 435 000 tonnes/an de surplus alimentaire est soit consommé, soit récupéré, soit redistribué. - Flux financiers favorisant la biodiversité
À l'horizon 2030, 150 entités publiques et privées prennent en compte les risques et opportunités liés à la biodiversité dans leurs stratégies et leurs flux financiers sont orientés vers des projets respectueux de la biodiversité.
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