Étendre le réseau vert-bleu dans, autour et entre les villes pour augmenter la biodiversité
L'urbanisation du territoire belge et la fragmentation des espaces ouverts bleus et verts dans les zones urbaines et périurbaines ont des conséquences négatives sur l'environnement : espèces animales qui ne peuvent pas accéder aux sites d'alimentation ou de nidification, routes migratoires coupées, surface des habitats naturels réduite...
Ces phénomènes ont également des conséquences socioéconomiques majeures :
- perte d'efficacité dans la fourniture de services de base (ex : l'absorption du CO2)
- forte dépendance au transport individuel (ex : les voitures), entraînant notamment une limitation des espaces réservés à l'eau et à la nature ;
- fréquente dégradation des conditions environnementales et sanitaires pour la population et la nature ;
- concurrence spatiale accrue entre l'agriculture, l'industrie et les zones urbanisées.
L'extension de la trame verte et bleue en Belgique apportera des solutions écologiques et socio-économiques concrètes, notamment en ce qui concerne le changement climatique, la perte de biodiversité, la gestion de l'eau, l'érosion des sols et la pollution atmosphérique.
Les cinq objectifs
- Zones urbaines et périurbaines
À l'horizon 2030, 120 000 hectares de zones urbaines et périurbaines ont un impact net positif sur la biodiversité. - Bâtiments et infrastructures
À l'horizon 2030, 1 500 bâtiments et 20 % des infrastructures urbaines et périurbaines ont un impact net positif sur la biodiversité. - Bed & breakfasts pour les pollinisateurs sauvages
À l'horizon 2030, 2 000 bed & breakfasts pour les pollinisateurs sauvages sont disponibles dans les zones urbaines et périurbaines. - Solutions fondées sur la nature
À l'horizon 2030, 1 000 solutions basées sur la nature sont appliquées dans les zones urbaines et périurbaines pour notamment répondre à la gestion de l'eau, à la dégradation des sols, à l'adaptation et à l’atténuation du changement climatique. - Connectivité écologique
À l'horizon 2030, 4 000 km d'infrastructures linéaires entre zones urbaines et périurbaines et 10 000 km d'éléments paysagers sont gérés en vue d'améliorer la connectivité écologique sur tout le territoire.
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